Réouverture de la campagne de pêche aux oursins blancs

Mis à jour le 31/08/2020

Sur proposition du comité régional des pêches maritimes et des élevages marins de la Guadeloupe, la pêche aux oursins blancs est réouverte du 7 au 15 janvier 2020, le taux de maturité est désormais suffisant pour ne pas mettre en péril la ressource.

Pour mémoire, cette pêche avait été fermée le 19 décembre dernier, à la demande des pêcheurs professionnels, car les prélèvements montraient une faible quantité de gonades dans les échinodermes pêchés. Ces derniers jours, de nouveaux prélèvements ont été réalisés et le taux de maturité est désormais suffisant pour ne pas mettre en péril la ressource.

La pêche aux oursins blancs est exclusivement réservée aux marins-pêcheurs professionnels. Ces derniers doivent aussi détenir une autorisation annuelle de pêche délivrée par la direction de la mer, dont le renouvellement est soumis à déclaration de capture, et respecter la taille minimale de capture de 10 cm.

Il a été décidé de laisser le choix aux pêcheurs professionnels de manipuler les gonades à terre ou en mer, à bord dans les conditions réglementaires d’embarquement. Il est donc nécessaire que les marins appliquent résolument la réglementation (sanitaire, conditions de travail) et soient en mesure de produire les justificatifs attendus lors des contrôles afin de préserver l’activité et de garantir la sécurité alimentaire des consommateurs.

 La préfecture rappelle ainsi les points réglementaires suivants :

> Régularité de l’activité professionnelle : les vendeurs présents sur les marchés à poissons doivent être en mesure de produire les autorisations administratives requises pour l’exercice de cette activité. Et notamment le récépissé de déclaration d’activité délivré par la direction de l’alimentation de l’agriculture et de la forêt (DAAF) qui couvre les aspects sanitaires

> Traçabilité des produits de la mer : la traçabilité des produits doit pouvoir être justifiée en produisant lors du contrôle, selon l’opérateur (pêcheurs-mareyeurs-poissonnier-restaurateur) les fiches de pêches, notes de ventes, bon de transport ou les factures correspondantes. Les produits de la pêche doivent tout au long de leur cycle de commercialisation être accompagnés des documents permettant de garantir une traçabilité de la mer à l’assiette.

> Information du consommateur : les étals doivent comporter des panneaux précisant le nom des espèces commercialisées, la zone de capture et le prix de vente correspondant.

En cas d’absence de pièces justificatives, d’infraction aux règles sanitaires ou de constat de sous-taille, les produits de la mer peuvent être saisis.

 Les contrevenants s’exposent également à la fermeture administrative de leur activité et à des amendes administratives et pénales pouvant aller jusqu’à 22 500 €.