Les contrats de ville de la Guadeloupe

Mis à jour le 24/03/2016

La loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine, promulguée le 21 février 2014 a posé les principes de la réforme de la politique de la ville. La première étape de cette réforme structurelle a concerné la refonte de la géographie d’intervention afin de resserrer les zonages et concentrer les efforts sur les territoires les plus en difficulté.

La mise en œuvre de ces contrats repose sur les principes suivants :

  • une réforme de la géographie prioritaire qui se traduit à l’échelle nationale, par une réduction des quartiers prioritaires dans une logique de simplification des zonages sur la base de critères objectifs communs ;
  • un contrat unique articulant dimension sociale, urbaine et économique ;
  • un portage de préférence intercommunal des contrats adossés au projet de territoire afin de favoriser l’inscription des quartiers prioritaires dans les dynamiques d’agglomération ;
  • une participation élargie des acteurs institutionnels (Région, Pôle Emploi, Bailleurs, Caisse des dépôts et consignations, Chambres consulaires...) dans une démarche partenariale, transversale et intégrée tenant compte des enjeux de cohésion sociale, de développement urbain et de développement économique ;
  • des contrats calés sur le mandat municipal et mieux articulés avec les outils contractuels de planification existants (Plan Local de l’Habitat, Contrat de Plan État Région, Programmation européenne 2014 -2020,....) ;
  •  un principe de «co-construction» avec les habitants et les acteurs des territoires entériné par la loi au travers notamment des conseils citoyens.

 

La signature des contrats de ville

Avec les élus et l’ensemble des partenaires, le préfet a signé 4 contrats de villes au bénéfice des habitants de 16 quartiers prioritaires de  Pointe-à-Pitre, Les Abymes, Capesterre-Belle-Eau, Basse-Terre, Baillif, Le Moule et Sainte-Rose.

Les contrats de ville nouvelle génération, issus de la loi de programmation pour la ville et la cohésion sociale du 21 février 2014, constituent le cadre unique de mise en œuvre de la politique menée conjointement par l’État, les collectivités territoriales et l’ensemble des partenaires concernés au bénéfice des habitants des 16 quartiers prioritaires des communes de Pointe-à-Pitre, Les Abymes, Capesterre-Belle-Eau, Basse-Terre, Baillif, Le Moule et Sainte-Rose.

En ciblant ces quartiers prioritaires, il s’agit désormais de concentrer l’action publique sur une géographie plus resserrée tout en mobilisant les crédits des ministères de l’ensemble des services de l’État, ainsi que les moyens de l’Académie, des Parquets, de Pôle emploi et de la Caisse d’allocations familiales.

L’Agence régionale de santé, la Caisse des Dépôts et Consignations, les bailleurs sociaux, les chambres consulaires, la Région, le Département, sont désormais eux aussi signataires de ces contrats, aux côtés des Villes et des Communautés d’agglomération.

Cap Excellence

Sainte-Rose

Pour le préfet de région, Jacques Billant, « le travail accompli depuis le lancement de la démarche en janvier dernier est considérable. Il traduit la volonté des élus et des partenaires de ne pas perdre de temps, car les habitants des quartiers défavorisés attendent des réalisations concrètes pour que leur vie change, pour le logement, la sécurité, la santé l’éducation mais aussi l’emploi ou la création d’entreprises »

Dans ces nouveaux contrats de ville, la loi prévoit également la participation des habitants dans l’élaboration et le suivi des projets, au travers notamment des conseils citoyens. « En Guadeloupe, la tradition associe la participation citoyenne à la vie de la cité, poursuit le préfet. Je suis persuadé qu’elle s’organisera naturellement dans ce cadre. »

Myriam El Khomri, Secrétaire d’État chargée de la politique de la ville, était au Moule, quelques semaines avant la signature du contrat de ville.

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