Qu’est-ce que le Plan d’actions Prioritaires ?

Mis à jour le 02/07/2020

En Guadeloupe, depuis plusieurs années, les services en charge l’alimentation en eau potable ne parviennent pas à satisfaire en permanence les besoins en eau de tous les habitants. Depuis 2014, une partie importante des usagers des régies SIAEAG Syndicat Intercommunal d'Alimentation en Eau et d'Assainissement de la Guadeloupe , d’Eau d’Excellence, de la RENOC Régie Eau Nord Caraïbes et de la CAGS sont soumis à des coupures d’eau tournantes, les tours d’eau, visant à permettre à certains quartiers de disposer d’eau à des jours prédéfinis.

 

Le 1er février 2018, un plan d’actions prioritaires a été adopté par l’État, la Région, le Département et les collectivités locales. L’objectif de ce plan est de mettre fin aux tours d’eau. Il prévoit 38 opérations réparties sur l’ensemble du territoire de l’archipel.

La maîtrise d’ouvrage est assurée pour la majeure partie des opérations par le Département (17 opérations) et par la Région (15 opérations), par substitution des autorités organisatrices dont les capacités financières et techniques ne permettent pas d’investir.

Le coût total du PAP s’élève à 71,4 M€ répartis de la façon suivante :

30 M€ FEDER, 16 M€ Région, 10 M€ Département, 10 M€ Etat, 5 M€ EPCI.

La répartition des investissements par thématique est la suivante :

- 38 M€ sont consacrés au renouvellement de réseaux (soit 80 km)

- 14,10 M€ au stockage

- 9,5 M€ à la sécurisation de la production

- 8,05 M€ à l’amélioration de la gestion des réseaux

- 1,75 M€ aux dispositifs de pompage

Un PAP nécessaire mais insuffisant

Une expertise technique a été confiée à Irstea (Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture) en 2018. Une première mission a consisté à évaluer le Plan d’Actions Prioritaires au regard de l'objectif de fin des tours d’eau.

Un rapport produit en 2018 montre que les seuls travaux prévus à ce plan ne suffiront pas à mettre fin aux tours d’eau si une action massive et immédiate n’est pas entreprise pour réparer les fuites sur le réseau.

Plusieurs actions coordonnées avec tous les acteurs concernés sont en cours pour mettre en œuvre les recommandations de l’IRSTEA. A cet effet, une mission d’Eau de Paris pour rechercher les fuites sur le terrain a lieu du 27 janvier au 17 février.

 

 

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